Costumes

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Expérience

2009 Lochness Productions
•Réalisation de costumes de fantasy pour automates

2001-2012
•Réalisations à titre personnel dans le cadre de la reconstitution historique et histoire vivante.

2001-2008 EasyFaerieCostumes
•Création de costumes, réalisation d’une tenue pour le court-métrage « Pirates » de Marc Lahore, créations pour les courts métrages de l’association Sinople.

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Dernières réalisations (2008-2012) :

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•Pourquoi des costumes ?

(Mais oui tiens pourquoi ? Alors que tu fais déjà trop de choses !)

Bon. Ben encore et toujours : les costumes sont une façon de créer et de raconter des histoires, de rendre concret un imaginaire. Un costume pour moi n’est pas qu’un travail de couture. Allez hop, minute confidence : j’avoue même que c’est la partie qui me répugne le plus et que je la fais passer à grands coups d’histoires et d’accompagnement pâtissier et musical (donc pas la peine de me contacter pour que je fasse des ourlets de pantalon ou rafistole un col de chemise. Non mais je préviens parce qu’on a déjà essayé. Il n’y a que ma famille et mes fourbes amis qui ont le droit de m’exploiter pour ces tâches sordides et cruelles).

Le costume naît souvent d’une histoire, d’un personnage. Du costume historique au costume imaginaire, c’est ce qui me motive à lui donner vie plutôt qu’une passion particulière pour piquer une aiguille dans du tissu et faire des p’tits points réguliers.

•Démarches et travail autour de la création :

Pour le costume histoire, il y a évidemment un travail de recherche mais il diffère suivant la période (pour des périodes très anciennes, c’est plus de l’expérimentation que de la reconstitution, j’avoue).

Quand je peux, je travaille en général à partir de robes anciennes, conservées, et de tableaux d’époque. J’essaye plus de restituer « l’esprit » du costume que de faire une réplique identique. Je choisis en général un type de robe en particulier, une période particulière. Et après, je regarde d’autres tenues de la même période (même si elles n’ont pas tout à fait les mêmes spécificités) histoire de me faire une idée générale du rendu et de l’esprit.
Je mets également beaucoup de temps (et d’énergie) à réfléchir, à penser le costume et son histoire, avant de le réaliser. Quand j’imagine une histoire, un personnage… j’aime imaginer des petites scènes, qui vont expliquer certains choix et détails dans la réalisation. Pour moi c’est ce qui rend le costume « réel » et authentique. Chaque costume est une histoire, un message, il raconte quelque chose, ce n’est pas juste un vêtement. Les vêtements, la mode (même si ça semble paradoxal) ça ne m’intéresse pas vraiment. C’est la création qui m’intéresse, la beauté et l’implication personnelle.

Un costume fait sur-mesure est réalisé pour quelqu’un en particulier, dans un contexte particulier, il a toujours une histoire, ce n’est pas vraiment du « prêt-à-porter. » Je ne réalise pas de costume si le costume n’a pas de sens à mes yeux (et malheureusement, répliquer à l’identique quelque chose qui a déjà été fait ou pour laquelle je ne peux pas créer d’histoire, ça ne m’intéresse pas trop).

Ça peut sembler bizarre mais je crois que reproduire, sans implication de la part de notre propre esprit ou imagination, ça conduit à un costume « sans âme » (je me comprends). Je suis touchée par les projets artistiques où l’émotion est présente, qui ont une âme, c’est ce qui pour moi fait que ça va être « beau » ou non.

Quand je fais une tenue de fantaisie, j’essaye aussi d’avoir quelque chose qui sonne réel, authentique, à mes yeux. Si je n’arrive pas à croire en la tenue, ça ne marche pas. Donc exit les tenues de fée en lycra et polyester brillant et les ailes en rideaux, ou la robe de soirée moderne ou médiévale, juste qu’elle verte donc c'est une tenue de fée ^^ .
Ça a l’air bizarre comme ça mais c'est juste que... hum, disons, en croisant cette « fée » au détour d'une forêt, j’ai envie d’avoir l’espace d’un instant le doute : « est-ce que c’en est vraiment... une ? » C’est un objectif un peu inaccessible, à moins d’avoir des pouvoirs magiques, ou alors faudrait en fait plutôt ne pas leur faire de costumes et les laisser se balader à poils, mais bref…

N’ayant pas reçu ma lettre de Poudlard (que j’attends encore devant ma cheminée), je dois me rabattre sur la dure réalité : je suis une moldue. Alors sans pouvoir magique, je fais avec ce que je peux : des tissus naturels, des détails mélangeant des époques et cultures, mon imagination farfelue, afin que le vêtement semble ne pas sortir de notre monde ou, juste un chouilla.

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